samedi 30 janvier 2010

PIXAR, TOUT "LA HAUT"


"Là-haut" a été le premier film d'animation à faire l'ouverture du Festival de Cannes, et a enchanté la croisette. Il sort ce mois-ci en DVD.

Chaque nouveau projet des studios Pixar est un véritable événement, autant pour le public que pour la critique. En effet, ils reignent sur le monde du film d'animation comme valeur sûre d'origanlité et de qualité, face aux trop pâles dernières productions de Disney et à Dreamworks qui tourne franchement en rond avec la franchise Shrek. Ultime affirmation en dâte de la suppériorité de Pixar, le choix d'ouvrir le prestigieux et exigeant Festival de Cannes par "Là-Haut", petit dernier des réalisateurs Pete Docter et Bob Peterson. Après un passage en salle remarqué et remarquable (qui lui vaut une nomination pour le Golden Globe du meilleur film d'animation cette année), le film débarque en DVD, donnant l'occasion à ceux qui l'auraient manqué en salle de voyager depuis leur salon.

"Là-Haut" s'ouvre sur une sorte de prologue (qui fait évidemment penser aux courts métrages des studios, devenus aujourd'hui cultes), révélant l'enfance et la jeunesse de Carl Fredricksen, vieil homme bougon et n'aspirant qu'à quitter la ville pour réaliser le rêve de sa femme décédée. A première vue, le film ne semble pas vraiment destiné au public habituel des «dessins animés». Il faut attendre le départ de Carl dans son ultime aventure pour retrouver un ton plus léger, s'adressant autant aux petits qu'aux plus grands. L'histoire est donc à la fois touchante et efficace, toujours empreinte d'une poésie et d'une originalité bluffantes pour une production d'une telle ampleur. Chez Pixar, grand public ne signifie donc pas forcément asseptisation.

Les images sont superbes, la réalisation étonne par son audace. On se laisse embarquer dans un scénario bien conçu et très fourni, peuplé de personnages attachants et réellement détachés des clichés du genre. On se demande même où Docter et Peterson pyuisent leur intarissable imagination, très éloignée du manichéisme du monde de Mickey. L'humour est certes parfois facile, mais on rit de bon coeur aux péripéties des deux héros, délicieusement décalés.

Pixar marque donc un point supplémentaire avec ce dernier film, à la fois poétique et drôle, bien loin des sentiers battus et rebattus des autres productions d'animation.

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