samedi 30 janvier 2010

(IN)GLORIOUS QUENTIN


Depuis le succès "Kill Bill" et le bide commercial de "Death Proof", on attendait Quentin Tarantino au tournant. Or, le projet "Inglorious Basterds" sonne comme un renouveau, ou plutôt un retour aux sources !





Il était une fois... une France occupée par les nazis. En 1941, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent), jeune juive, assiste au massacre de sa famille par le machiavélique colonel Hans Landa (Christoph Waltz). Quelques années plus tard, son chemin va croiser celui des Inglorious Basterds, scalpeurs de nazis, emmenés par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt).

Décevant à Cannes, le film a dû être remonté avant sa sortie définitive en salle. Et le résultat est à la hauteur des espérances : Tarantino revient à son emblématique narration en chapitres, nous dévoilant petit à petit son Histoire, où chaque personnage, même le plus secondaire (on pense notamment aux excellents basterds campés par Eli Roth, Til Schweiger ou encore Gedeon Burkhard) a un rôle à jouer.

Le réalisateur manie la caméra de façon magistrale, jouant comme il sait si bien le faire avec le rythme de son film. La musique est sublime, omniprésente sans se faire oppressante.

Quant au casting, réunissant un Brad Pitt méconnaissable et une Mélanie Laurent magnifiée par la caméra, il est surtout emmené par l’excellent Christoph Waltz, prix d’interprétation à Cannes pour son rôle de terrifiant colonel nazi.

Bien au-dessus de la pseudo-polémique l’accusant de réécrire une Histoire encore trop récente, Tarantino nous offre un grand film, à la fois audacieux et très soigné. On retrouve avec grand plaisir le réalisateur du cultissime Pulp Fiction, acide et brillant.

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